Sur le causse de Sauveterre, jusqu’en 1960, la cueillette de la lavande sauvage (Lavandura angustifolia) constituait une source de revenus saisonnière importante. Encore aujourd’hui, un groupe de femmes ramasse la lavande pour la distiller dans deux alambics de Saint-Etienne-Vallée-Française et produire des huiles essentielles. Une partie de la récolte est également distillée à Faux, près d’Ispagnac, où se trouve encore un bouilleur de cru. Michel Vieilledent raconte : « La lavande se récoltait à partir du 15 juillet, jusqu'à mi-août. Il fallait couper quand la fleur changeait de couleur et devenait grise, elle donne plus de parfum. Une bonne coupeuse pouvait ramasser 120 kg par jour. Il fallait distiller 200 kg de tiges pour obtenir un peu plus d’un litre d’huile essentielle...» (P. Grime)