Datant du XIXe siècle, ce lavoir en granite comporte deux bassins. Le linge était battu dans le grand bassin à l'aide d'un tapoir, puis rincé dans l'eau pure du petit bassin, alimenté par la rivière. On remarque encore aujourd'hui les traces noires de suie laissées par les feux des fourneaux qui permettaient de faire bouillir l'eau. Ce lieu plein de vie où résonnaient les plaintes et les joies des lavandières a été fréquenté jusqu'aux années 1950.