D'après une lithographie de 1851. C'est le "château" ou manoir tel que l'a connu et habité Mme de Sapinaud. La tourette d'angle devant vous est au premier plan sur l'image.
À l'origine, le Château était un logis composé d'une demeure principale et d'une ferme, celui-ci portait le nom de « Barbinière » en raison du moulin voisin, nommé « Barbin ».Vient plus tard la famille Duvau de Chavagne en 1677. En 1788 Magdelon Duvau de Chavagne épouse Charlotte, la fille aînée de Mme de Sapinaud. Les Guerres de Vendée éclatent et c’est l’Insurrection en 1793, tout est détruit.Veuve de René de Sapinaud décédé en 1786, Mme de Sapinaud ne peut compter que sur elle-même pour tenter de protéger sa famille dont trois petits-enfants nés à la Barbinière. Mais son gendre Magdelon Duvau de Chavagnes, sa fille Charlotte et deux de leurs enfants partent outre-Loire en suivant l'armée vendéenne: aucun ne reviendra.
Seul le petit Charles, confié à une nourrice à la Verrie sera désormais l'objet de sa protection. A partir de 1795 c'est près de lui qu'elle passe le plus clair de son temps, jusqu'à son décès en 1820.
A la mort de la veuve de Charles Duvau de Chavagne, c'est son cousin Ernest René Sapinaud qui hérite de la Barbinière en 1869, et qui fait construire la chapelle du cimetière afin d’accueillir les corps de trois générations de Sapinaud.
En 1892, Albert Daviau de Piolant rachète la propriété, conserve l'Orangerie avec sa tour et une autre plus ancienne. Il construit un véritable Château au style néo-gothique (photo suivante).
À partir de 1940, le Château est racheté par des industriels du textile, la famille Maugin, qui le cède à la famille Toussaint en 2007 pour y aménager un hôtel-restaurant 4 étoiles.