Les escaliers comptent 165 marches. La promenade ne vous oblige pas à les gravir… mais… vous laisserez-vous tenter ? Déjà mentionnés en 1364 sous le nom « en Lamber mon », les escaliers sont dénommés aujourd’hui la « rue aux terrasses ». En effet, les volées de marches irrégulières reliaient le centre aux hauteurs d’Amay, les Thiers, après avoir traversé d’anciens jardins en terrasse. Le sommet des escaliers offrait un point de vue sur le centre de la ville qui a inspiré de nombreux artistes comme le peintre liégeois du 17e siècle Englebert Fisen. Son tableau « La Charité de sainte Ode », qui orne le chœur de la Collégiale, présente un paysage assez similaire au panorama qu’offre le sommet des escaliers. Avez-vous vu les ruines d’une maison au premier coude ? C’est la seule construction de cette ruelle, elle a été construite dans les années 1860 par un serrurier.