Ce quai, lieu de nombreux commerces, porte depuis 1918 le nom de l’ancien propriétaire de la Ramée, peintre amateur, qui avait légué une importante somme d’argent à la ville.
Au n° 36 : hôtel particulier de la Ramée inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1973. De style Renaissance comme le Presbytère, il est bâti en moellons de calcaires enduits et non en pierre de taille (réservée aux chaînages d'angles et au décor des baies ). A noter ses deux remarquables lucarnes surmontées de gâbles sculptés ( sertis d’une coquille, couronnés de petits personnages ) et ses fenêtres à meneaux et traverses encadrées de pilastres à chapiteaux corinthiens.
Au n°29 : maison du XVIIIe s.
Au n°25 : maison en pans de bois antérieure au XVIe s.
Au n°11 : maison Art Nouveau, alliant brique et pierre de tuffeau. Son décor soigné intègre deux céramiques polychromes et une frise de motifs floraux en terre cuite. L'Art Nouveau, courant artistique et architectural (fin XIXe s.), puise son inspiration dans la nature et privilégie l'esthétique des lignes courbes, l'inventivité, la
présence de rythmes et les couleurs. Parmi ses plus célèbres représentants, citons Hector Guimard, auteur des fameuses entrées du métro parisien.
Au n° 8-10 : ancienne parfumerie du Père Faure, ingénieur chimiste qui y développa entre 1910 et 1920 un laboratoire de produits à base de plantes, dont certaines provenaient de son jardin.
Au n° 4 : ancien Hôtel des voyageurs.
Au n° 2 : maison Art Nouveau présentant une façade ornée en son centre d'un grand losange en céramique colorée d'où jaillit une fleur de lotus. Deux figures sculptées de Chinois, l’un qui rit et l’autre qui pleure, complètent l’ensemble.