« Je garde un souvenir heureux des journées passées au « Cotton », lorsque j’étais enfant, dans les années 1960-1970. Les sonnailles descendaient de la colline du Rigal, mêlées aux appels aigus de la bergère vêtue de noir. Ses trois chiens de berger l’aidaient à canaliser les bêtes vers la grande porte qui n’a pas été changée. (…) A l’époque, la voie n’étaient pas goudronnée et c’était un bonheur tranquille de poules traversant sans hâte le chemin, du matin au soir. Le mas était vaste et bien tenu, il sentait bon la lavande ou les pommes. (…) Quarante ans après, cet ensemble paysager de terres et de jolies maisons traditionnelles reste marqué par l’agriculture passée mais je ne peux revenir ici sans une réelle nostalgie des sonnailles du troupeaux et des parfums de lavandes qui séchaient en gros bouquets sur l’armoire ». (B.M.)