Cet édifice, autrefois entouré du cimetière, date du 18e siècle, mais a subi depuis sa construction, de nombreux remaniements que l'on remarque facilement avec l’hétérogénéité des matériaux présents : tuf de calcaire du 11e siècle, grès des 15e et 16e siècles, brique et silex du 17e siècle. A l’intérieur, vous remarquerez deux statues en bois polychrome, un Saint Adrien du 17e siècle, et une Sainte Wilgeforte en croix du 16e siècle. Une des légendes raconte que la jeune sainte demanda à Dieu de l’enlaidir pour éviter un mariage imposé. Exaucée, ses traits s’épaissirent et elle se retrouva affublée d’une barbe.
Elle est représentée sur la croix de son supplice.