En 1385, l’ancienne église (citée dès 1082) est incendiée par les routiers qui pillent le village (Guerre de Cent ans). Elle est reconstruite au début du XVe siècle sous l’impulsion du Dom d’Aubrac. Son clocher comporte la trace de la tour de guet (meurtrières) sur laquelle il a été édifié. La voûte en berceau brisé - sur le modèle de la Domerie d’Aubrac - est renforcée par de gros arcs doubleaux, en tuf volcanique, qui déterminent les travées.Le mobilier est assez exceptionnel pour un édifice aussi discret. Le maître-autel du XVIIIe siècle a été remanié vers 1860 par le peintre Castanié, auquel on doit aussi la copie de la « Descente de Croix » de Rubens, ainsi que le demi-relief présentant le Père Eternel et le tabernacle. Les niches latérales sont ornées de statues dorées de saint Roch et de saint Éloi (patron de la paroisse). La deuxième chapelle, à droite, comporte deux tableaux de remise du Rosaire par Lemaire (XVIIe siècle), mais la pièce maîtresse est certainement constituée par deux fragments de bas-relief en calcaire (première moitié du XIVe siècle), représentant le Christ et sept de ses apôtres, dont Jacques le Majeur, portant le bourdon des pèlerins de Galice et le grand chapeau à coquille. Cette très belle pièce a été exposée au musée du Louvre en 2009, dans le cadre de l’exposition « Les premiers retables, une mise en scène du sacré ».A l'office du tourisme, demandez le dépliant de visite du village.