Deux fermes étaient habitées avant d'être incendiées par des soldats allemands accompagnés de miliciens le 24 juillet 1944. Les contraintes de l'altitude, les hivers longs et enneigés, les sols maigres et de faibles rendements rendaient la vie paysanne rude et laborieuse sur ces fortes pentes. Dans les champs alors plus étendus qu'aujourd'hui, quelques cultures étaient associées à l'élevage des animaux domestiques en vue d'une relative autarcie. Deux constructions subsistent encore: le four à l'entrée nord du hameau, dans lequel on cuisait le pain, et le bassin qui servait d'abreuvoir pour les bêtes, de lavoir pour la paysanne.