Implantée sur un très beau site de l’olivaie breilloise, la chapelle intègre des absides romanes, des portails gothiques et un clocher baroque autour de ses trois nefs romanes à décors baroques.
Les combles hébergent l'été des chauves-souris, protégées par le programme Natura 2000, et le Parc national du Mercantour.
La Madone du Mont a un plan basilical avec une nef centrale et deux collatéraux. Trois absides en cul de four prolongent les trois nefs. La charpente de la nef principale est portée par des murs élevés au dessus des arcades qui la séparent des collatéraux. Cette nef est éclairée par des baies latérales en partie haute. Les collatéraux, plus bas, sont couverts de charpentes en « appentis ». Ils sont éclairés par des oculus en haut de chaque façade. Le clocher latéral reconstruit au début du XVIIe siècle, est pour partie implanté dans l’absidiole sud qui reste partiellement lisible à l’intérieur.
Un porche voûté en plein cintre a été construit à l’ouest de la nef centrale au début du XVIIe siècle. Il a été surélevé par la création d’un petit logement vers 1830. Une citerne maçonnée de la même époque le jouxte au nord. Un parvis semi elliptique se trouve à l’avant du portail latéral, au nord du bâtiment.
Gratuit.
Office de Tourisme Menton, Riviera & Merveilles - 26/10/2024
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La tradition orale rapporte, tout comme certains documents conservés à l'évêché de Vintimille, qu'elle était autrefois l'église paroissiale de la première bourgade. Au sujet de sa datation, Pierre Bodard s'appuyant sur les observations du professeur Thirion à propos des chapiteaux de la Madone Del Poggio, à Saorge écrit: "... ceux du Mont paraissent la réplique, on peut dater la construction des arcades du XIII° s, seulement, ce qui marquerait une première (?) transformation de l'édifice, attestée par ailleurs. Les différences de technique et de matériel des chapiteaux feraient penser à deux campagnes de construction ".
On remarque l'abside centrale flanquée de ses deux absidioles de l'édifice agrandi et surélevé entre 1571 et 1585. La maladroite intervention, en 1964, de "restaurateurs bénévoles" a mis à jour dans sa structure les traces de cet aménagement mais a, aussi, malheureusement, provoqué la destruction de fresques murales dues aux pinceaux d’Agostino Reibaudi, un artiste originaire de Triora.Une grand messe solennelle y est célébrée une fois par an le lendemain de la fête de l'Assomption.
L'ancienne entrée de cette chapelle, avec son porche orienté à l'ouest, est abandonnée pour une raison inconnue. L'actuelle entrée est très vraisemblablement ouverte au moment de la construction du clocher à la fin du XVIème siècle.