Le village actuel s’est développé au croisement de voies de communication remontant à la période médiévale : le chemin français et la route de Lyon à Bordeaux, alors très fréquentée. L’existence d’un péage et d’une foire dès le 13ème siècle confirment l’importance du Breuil comme lieu de passage et d’échanges au Moyen-Age. Entre le bourg et l’Allier s’élevait un château féodal remplacé au 17ème siècle par le château actuel. Egalement fortifié, le bourg était desservi par deux grandes rues nord-sud coupées par une rue traversière, tout comme aujourd’hui. Une dérivation de la Couze, appelée béal, traverse le bourg et faisait fonctionner un moulin encore visible près du château. Il alimentait également fontaines et lavoirs et irriguait les nombreux vergers de pommiers. C’est par hasard que Le Breuil est devenu un centre d’exploitation d’eau minérale. En 1908, la Compagnie des Charbonnages du Centre de Brassac était à la recherche de nouveaux gisements. Un de ses sondages fit jaillir de l’eau. Pour exploiter cette source une société se créa en 1912 : la Compagnie de l’Hydroxydase, ainsi nommée en raison du pouvoir oxydo-réducteur de l’eau. Toujours exploitée et embouteillée à l’heure actuelle, elle est reconnue pour ses propriétés digestives et énergétiques.