Entre les maisons, s’élevait ici un pont-levis et une haute tour carrée abritant le « Portail Haut » qui était la grande porte d’entrée, au nord de la ville.
Le saviez-vous ?
Au rez-de-chaussée de presque chaque maison, subsistent de petites portes en bois qui ouvraient sur les cabanes à cochons. Jusqu’à la guerre de 1939-1945, chaque famille d’Entraygues élevait son cochon à
demeure. Leurs excréments, répandus dans la cité quand ils sortaient de leurs appentis, étaient recouverts de paille et de fougères. Le tout constituait un excellent fumier utilisé pour les vignes des coteaux alentours. Hélas, une partie de ce fumier s’infiltrait lentement dans le sol et les infiltrations de cette eau souillée dans les puits (200 à l’intérieur du village autrefois) causèrent de nombreuses et graves épidémies (typhoïde, choléra…).