C'est depuis 1780, à la suite d'une convention signée entre le représentant du roi Louis XIV et le
représentant du prince évêque de Bâle, que le cours d'eau du Doubs (de Biaufond à Clairbief) est déclaré
priorité française.
Dès lors, sous l'impulsion des industriels du Pays de Montbéliard et de Belfort, puis par la volonté des
hommes politiques voyant là un nouveau défi d'indépendance pour la nation que le projet d'une usine
électrique au Refrain est lancé.
Les travaux commencèrent en 1907 pour une des premières réalisations hydroélectriques françaises. Les travaux se terminent en 1908 et l'inauguration officielle s'effectue en 1909.
En 1994, l'usine du Refrain cesse brutalement sa production d'électricité. Un effondrement de la galerie sur environ 150 m se produit. Les débris de pierres endommagent et bloquent l'ensemble des turbines. Au début de 1995, EDF décide de remettre l'usine en état. Il faut savoir que la société détient une concession des lieux jusqu'en 2032 et que ce site est le plus important du groupement de Liebvillers. Le coût des travaux est estimé à environ 25 000 000 Fr de l'époque pour une durée de 16 mois, contre une espérance de vie de 100 ans environ.