Citée dès 1184, elle dépendait du diocèse de Lyon, de l’archiprêtré de Sandrans (Dombes). Détruit sous la Terreur, le clocher est reconstruit en 1844, sur demande appuyée d'Alphonse de Lamartine (député et poète né à Mâcon) auprès de Louis-Philippe.
La toiture, autrefois couverte en lave, fut remodelée en tuiles en 1846. Quant au clocher, il recevra ses tuiles vernissées (trois nuances différentes) en 1996.
La maçonnerie est constituée d’un blocage de galets et de briques avec quelques pierres informes. Toutes les pierres sculptées sont en calcaire de Ramasse (Revermont).
Le portail ouest (XIIe s.) est constitué d’une archivolte retombant sur deux colonnettes aux bases et aux chapiteaux sculptés ; ces derniers montrent des feuillages, des palmettes et des masques grotesques. Le tympan, en forme de croissant, ne repose pas sur un linteau mais sur une archivolte soutenue par des piédroits. Elle porte l’inscription peinte ""INTRA IN GAUDIUM DOMINI"", soit ""entre dans la joie du Seigneur"". On remarque un Christ sculpté en creux dans la pierre, vêtu d’une robe à manches longues et serrées : il lève ses deux mains en signe de bénédiction.
A gauche du portail, un pupitre en pierre est incrusté dans le mur : il recevait l’évangéliaire pour certaines cérémonies.
A l'intérieur, de part et d'autre de l'entrée, statues de Saint-Pierre et de Saint-Paul en bois décapé XVIIe s. (I.S.M.H.). La nef possède une charpente apparente ; elle est éclairée par quatre jolies baies romanes en plein-cintre. On remarque trois arcs brisés à imposte (pierre saillante supportant l'arc).
La croisée du transept est surmontée d’une coupole sur trompes.
Dans l’abside, cinq arcs en plein-cintre reposent sur des colonnettes (deux carrées et deux rondes en alternance), surmontées de chapiteaux polychromes. Ils sont décorés de feuilles sauf un, le troisième en partant de la gauche, qui arbore une tête moustachue.
Mobilier
Dans la chapelle latérale sud (à droite) se trouve une Vierge à l'Enfant en pierre (XVIe s.) et un tableau représentant Saint-Augustin entre Saint-Thomas de Villeneuve et Saint-Nicolas de Tolentin (I.S.M.H.). Huile sur toile du XVIIe s. attribuée à Benoit alhoste. Cette œuvre fut probablement retirée à l’église de Brou de Bourg-en-Bresse (placée sous le vocable de Saint-Nicolas de Tolentin) afin de la préserver des ravages de la Révolution.
Dans l'autre chapelle,
- Tableau ""Le jugement de Suzanne"" huile sur toile du XVIIIe s. (I.S.M.H.)
- Statue d’une Vierge à l’Enfant en bois décapé - XVIIIe s. (I.S.M.H.)
- Fonts baptismaux en grès rose, posés sur un socle en calcaire blanc
Et aussi,
- Christ en croix en bois XVIIe s. (I.S.M.H.)
- Chemin de Croix en fer forgé
- Remarquable serrure de la porte d'entrée
Bourg-en-Bresse Destinations - Office de tourisme - 08/06/2024
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