Vous pouvez apercevoir en face de vous les bâtiments de l'entreprise Prayon, dont vous avez pu observer quelques installations sur votre chemin, juste avant le rond-point.
La Société Métallurgique d'Engis, dont le but premier est l'exploitation des réserves de zinc présentes dans la vallée mosane, est créée en 1828.
Un peu plus de quinze ans plus tard, en 1845, elle forme avec la société Arnoldy, Poswick et Cie la Société de la Nouvelle-Montagne. Celle-ci contient trois sièges d'exploitation : celui d'Engis, la Blanche Plombière de Prayon (Trooz) et la Nouvelle-Montagne de Stembert (Verviers). Jusqu'en 1880, la fonderie de zinc prospère à Engis, mais de graves inondations noient les mines, et les usines doivent interrompre leur production.
En 1882, la Société Métallurgique de Prayon acquiert l'usine de Trooz appartenant auparavant à la Société de la Nouvelle-Montagne. Plus loin sur le circuit, en passant par Trooz, vous pourrez encore voir les stigmates laissés par cette industrie. En effet, une colline entière est toujours déboisée à cause des déchets qui y ont été déversés.
La Société Métallurgique de Prayon se dirige, dès la fin des années 1880, vers le secteur de la chimie. Elle crée successivement la Société des Produits Chimiques d'Engis (1889), la Société des Engrais Concentrés (1891) et La Phosphatière (1894).
En 1938, l'usine d'Engis se tourne définitivement vers la chimie avec son rachat par la Société Métallurgique de Prayon, qui deviendra la Société de Prayon en 1964. Depuis 1982, après avoir traversé une grave crise, le siège d'Engis est à nouveau en activité grâce à la Société Chimique Prayon-Rupel.
Sources : MMIL : Pascal Lefebvre, www.prayon.com