Ce milieu de tourbière si particulier se laisse apercevoir le long du chemin qui rejoint le petit Maclu. Les quelques arbres et arbustes qui arrivent à pousser dans ces conditions difficiles (sol saturé en eau, manque d'oxygène...) sont les bouleaux, les saules et les bourdaines. Au printemps, les pompons blancs des linaigrettes, plante typique de ce milieu, dépassent des herbes.
Historiquement, le lac était plus grand. Peu à peu, la végétation aquatique s’est développée et les conditions d’humidité permanente n’ont pas permis à la matière végétale morte de se dégrader. En s’accumulant, toute cette matière a commencé à former ce qu’on appelle la tourbe. Ici, son épaisseur n’est pas très élevée mais elle atteint plus d’1,5 mètre sur la tourbière entre les lacs du Grand Maclu et d'Ilay.