Après la découverte de l'objet, l'archéologue l'envoie dans un laboratoire pour analyse. Les méthodes de datation de vestiges sont nombreuses et varient en fonction de l'objet à dater.
La méthode la plus simple est de dater l’objet en le comparant à d’autres objets du même type. Une poterie peut ainsi être datée grâce à son style, aux décors utilisés, etc. Mais cette méthode n’est pas toujours possible, il faut alors passer par un travail de laboratoire.
La méthode de datation la plus connue est celle du carbone 14, un atome qui diffère du carbone « standard » par son nombre de neutrons (14 au lieu de 12). Tout organisme végétal ou animal en absorbe une certaine quantité. Celle-ci va rester stable durant sa vie. Après sa mort, cette quantité diminue en fonction d'une courbe bien connue des scientifiques. L'analyse du laboratoire permet de donner la quantité de carbone 14 encore présent dans l'organisme. À partir de cette donnée, on va pouvoir estimer assez précisément le moment de sa mort. D'autres éléments chimiques peuvent servir à dater, comme l'uranium ou encore le potassium. Le sous-sol entourant le vestige peut aussi être analysé pour le dater.
Grâce à la science, l'archéologue peut ainsi mieux comprendre l'histoire universelle de l'Homme, que vous pouvez découvrir au Préhistomuseum de Flémalle.
Source : DUMOULIN, Alain. Géomorphologie et géologie du quaternaire : deuxième année du bachelier en sciences géographiques. Liège : Université de Liège, département des sciences géographiques, année scolaire 2013-2014, 158 pages.