Vous pouvez apercevoir à votre droite le terril du Hénâ.
L'ancienne centrale électrique (alimentée au charbon) des Awirs a déposé ses cendres (issues de la combustion du charbon pour la production d'électricité) de 1952 à 1972 sur ce terrain pour former ce qu'on appelle aujourd'hui le Terril du Hénâ. Un terril est une colline issue de l'accumulation de déchets industriels. Le terril du Henâ est une exception : alors que la plupart des terrils de notre pays sont les résultats de l'exploitation minière de la houille, celui-ci est exclusivement formé de cendres.
C'est justement la particularité du terril du Hénâ qui, après une étude indépendante demandée par les autorités, a amené l'exploitant (Electrabel) à prendre la décision de l'évacuer. En effet, la composition du terril le rend particulièrement instable. A partir de 1974, des travaux de soutènement ont été entrepris et des poutres de soutien ont été construites. Ces mesures sont jugées aujourd'hui insatisfaisantes à long terme. Pour pallier le risque d'effondrement du terril, une solution originale a été trouvée : construire un tapis roulant géant et couvert pour transporter ses cendres jusqu'à la Meuse, afin de les acheminer vers des cimenteries par péniche pour y être recyclées. Les premiers travaux de déboisement sont entrepris en mars 2015 par Electrabel.
Sources :
www.electrabel.be,
www.rtc.be,
www.lesoir.be,
www.rtbf.be,
Electrabel.
La Route du Feu