Il appartient à la famille des Prunus, comme ses cousins cerisiers, pruniers, abricotiers et pêchers. Depuis la plus haute antiquité il a accompagné l’homme, mais ce dernier s’en détourne depuis quelques décennies. L’amandier a longtemps poussé en plein champ et constitué un revenu de complément ; les soirées d’octobre étaient réservées à l’écalage de ses fruits. On l’a arraché, sa culture n’était plus rentable : l’arbre s’accommode de la sécheresse mais craint les gelées tardives. Restent surtout visibles ceux qui croissent en lisière des champs. Le département produisait 2 000 tonnes d’amandes en coque en 1944. Il en produit 20 fois moins aujourd’hui, avec cependant une tendance à la plantation de nouveaux vergers.