La truffe, par essence sauvage, est le fruit de la symbiose entre un arbre, dit « arbre truffier » (chêne, hêtre, tilleul, frêne, charme, noisetier…) et un champignon. Par une subtile interaction, au contact des radicelles de l’arbre truffier, le mycelium de ce champignon produit des excroissances (« tuber », en latin) : les truffes ! Entre l’arbre truffier et la truffe, c’est une histoire fusionnelle. La truffe a besoin des nutriments de l’arbre pour se développer. En retour, la truffe protège les racines de l’arbre par ses vertus antibiotiques. L’un des signes permettant aux trufficulteurs de détecter la présence du champignon est justement l’absence d’herbe, provoquée par l’effet antibiotique et désherbant sur les végétaux situés à proximité de l’arbre. On ne « cultive » pas la truffe à proprement parler. Elle ne se « plante » pas. Ceci dit, l’homme a mis au point et perfectionné au fil des siècles la trufficulture, sur des sols de préférence calcaires et bien drainés. Les arbres plantés autour de vous sont destinés à la culture de la truffe.