De part et d'autre de la route, vous pouvez voir les anciens bâtiments du site de Flône de l'entreprise Vieille Montagne.
Les moines de l'abbaye de Flône exploitent, dès le 13ème siècle, les réserves minières en plomb, en calamine, en charbon de terre et en fer du lieu. En 1797, les mines sont nationalisées et vendues à un particulier, maire de la commune de Flône, Jean-Théodore-François Paquô.
La veuve de ce dernier et son nouveau mari, Louis Bronne, créent la Société anonyme de la Grande-Montagne en 1844. Elle exploite les mines de Flône et construit une première fonderie de zinc en 1846. Mais l'entreprise fait faillite en 1850.
En 1852, la Vieille-Montagne rachète le site, en association d'abord (Sociétés des Mines et Fonderies de Zinc de la Meuse) puis à part entière (1853). La Vieille-Montagne développe l'usine qui fonctionne jusqu'en 1979, au moment où le procédé thermique de production de zinc, inventé par Dony en 1806, est définitivement remplacé par le procédé électrolytique.
Sources :
Wirtgen-Bernard, C. et Dusart, M. "Métaux non-ferreux : la Vieille-Montagne". In Visages industriels d'hier et d'aujourd'hui en pays de Liège. Liège : éditions Pierre Mardaga, p. 109-119, 1981.
Maison de la Métallurgie et de l'Industrie de Liège. "Métaux non ferreur hier et aujourd'hui". Catalogue. Liège : [1997].
Maison de la Métallurgie et de l'Industrie de Liège. "Vies de zinc". Catalogue. Liège : [2012].
La Route du Feu
1980. Photo Claude-M. Christophe. Coll. Blegny-Mine
1978. Photo Claude-M. Christophe. Patrimoine industriel Wallonie Bruxelles
1978. Photo Claude-M. Christophe. Coll. Patrimoine industriel Wallonie Bruxelles