Nous sommes ici à la queue de l’étang, zone d’interface entre la terre, l’eau courante et l’eau calme. Le sol, inondé l’hiver, est gorgé d’eau. Parmi les arbres qui s’y développent, il y a le saule, que vous voyez tout autour de vous. A son pied, au printemps, on y observe souvent une petite fleur violette, la Lathrée. Connaissez-vous sa particularité ? Contrairement à la majorité de végétaux, elle n’a pas de partie verte, la chlorophylle, qui sert à la photosynthèse. Mais comment fait-elle alors pour ce nourrir ? Elle parasite le saule grâce à des suçoirs connectés aux racines qui en pompent la sève ! Vous comprendrez pourquoi on l’appelle aussi « la Clandestine »…
Vous apercevrez peut-être aussi, au printemps, le « Populage des marais » avec ses grandes fleurs jaunes. Et avec un peu de chance, libellules et grenouilles seront de la partie…