Jadis, lors des périodes de grande sécheresse, les fidèles partaient en procession à la fontaine avec la croix de l’église ou de la chapelle, et la trempaient dans son eau. Plus il faisait sec, et plus longtemps il fallait la laisser immergée afin de bien faire comprendre au Saint protégeant la fontaine l’objet de la demande. Ce rituel se pratiquait un peu partout en Périgord. Il reprenait une ancienne coutume grecque selon laquelle on faisait tomber une branche de chêne dans l’eau de certaines fontaines ; on disait que la vapeur qui s’élevait alors favorisait la production de nuages et la chute de pluie. A Douchapt, il y avait un pèlerinage renommé appelé le Vœu du 8 juin, qui, suivant les mêmes principes, avait pour objet de demander une protection contre les intempéries et notamment la grêle, car, en été, elle mettait souvent à mal les récoltes en cours de maturation.