C'est par sa partie la plus ancienne que l'on entre dans l'édifice, à savoir la tour-porche, héritée de la première petite église carolingienne dans laquelle furent retrouvées lors de fouilles, une trentaine de sépultures datant du XIIIème au XVème siècle. A l'intérieur, la nef unique est voûtée d'une file de coupoles et surprend par son volume et son austérité. Cette sévérité apparente contraste avec la richesse des éléments sculptés de l'ancien portail monumental. Le trumeau, richement orné, nous présente trois scènes, dont une représentant le sacrifice d'Isaac. Au-dessus, le magnifique “tympan” est consacré au miracle de Théophile, entouré de saint Pierre et d’un saint qui pourrait être saint Benoît. Mais c'est la figure du prophète Isaïe qui orne la droite de la porte qui fut qualifiée de "chef d'œuvre de Souillac" par le dynamisme de sa pose et la vivacité de son expression.