Alerte

Alertes

À voir autour
Voir plus
Ouvrir
Fermer
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter

Oups... Il semblerait que Cirkwi n'ait pas l'autorisation d'utiliser votre position.

Description
Carte
Notes et avis
À voir autour

De la boulonnerie Vuillaume à ArcelorMittal

ArcelorMittal
La Boulonnerie
la booulonnerie
Voir sur mobile
Partager

Description

Située, à droite de la route qui mène à Contrisson, la boulonnerie Vuillaume, du nom de ses fondateurs, ne fonctionnera qu’un peu plus de trente ans, entre 1911 et 1944.
Ancien élève de l’école des Arts et Métiers de Châlons, Nicolas Vuillaume achète un atelier de ferronnerie, boulons et rivets à Paris, en 1868. Sous son impulsion, l’entreprise prend un véritable essor. Eo
En 1900, Ernest Vuillaume, son neveu et nouveau directeur de l'usine, achète à Donjeux (Haute-Marne) une petite usine où il installe la fabrication des « boulons de commerce, le décolletage et la fabrication de chaînes ». L’origine lorraine de la famille n’est sans doute pas étrangère au choix de cette implantation, ni à celui de son transfert à Revigny, dans une usine neuve construite entre 1909 et 1911.
L’usine de Revigny est idéalement située à proximité de la route, du canal de la Marne au Rhin, de la ligne de chemin de fer à voie métrique et de celle du chemin de fer de l’Est, sur laquelle elle dispose d’un raccordement. Elle est dirigée par François Bévillard (né en 1874 à Annecy – décédé en 1943 à Revigny).
En même temps que l’usine, des cités sont construites pour loger le personnel. Un ramassage des ouvriers résidant dans les communes voisines est également mis en place.
Le 21 février 1917, la commune s’inquiète de la proximité d’un stockage de munitions. Une explosion y a eu lieu le vendredi 19 février, faisant 20 blessés. Elle demande à l’armée de déplacer ce dépôt afin de protéger les 250 ouvriers de l’usine dont 150 habitent sur place.
Ernest Vuillaume est un patron attentif au développement de son entreprise. Il veille à la protection sociale de ses salariés et, en 1929, met en place une société de secours mutuel qui leur est destinée.
Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1903, il est promu officier en 1914, puis commandeur en 1929. Cet industriel prend une part active dans l’économie française. Il est tout à tour administrateur de l’« Union des Consommateurs de Produits Métallurgiques et Industriels d’Hagondange » (1920), de l’« Energie électrique de Meuse et Marne », des Assurances « Confiance-Vie », de la « Compagnie minière du Haut-Mékong » (1929), de la société « Lambert Frères & Cie » et de l’ « Électro-Métallurgie de Dives » (1932).
Il est rejoint dans la gestion de ses usines par son fils Léon, né en 1881, également diplômé des Arts et Métiers. Ses trois gendres travaillent eux aussi dans l’entreprise parisienne : Joseph Pernollet est ingénieur ; Joseph Grout de Beaufort, ingénieur des Arts et Manufactures, décède malheureusement au combat le 13 octobre 1916 ; Jean Dessouter, qui est chef de fabrication, a été gazé pendant la guerre. Souffrant de l’air pollué de la capitale, il préfère rejoindre l’entreprise familiale de Maison du Val en 1925.
Le 19 juillet 1944, les bombes alliées, qui visent à couper les voies de communication pour arrêter l’avance allemande, tombent sur la boulonnerie heureusement évacuée. Elles endommagent aussi la tuilerie et les habitations voisines. La production est arrêtée. Elle ne reprendra jamais. Ernest Vuillaume décède en 1946. Ses héritiers obtiennent que les sommes versées au titre des dommages de guerre ne soient pas utilisés pour reconstruire l’usine de Revigny, malgré plusieurs interventions du conseil municipal de Revigny.
En 1958, les charpentes métalliques de l’ancienne usine sont déblayées et les terrains vendus à la société Giros d’Ancerville.
En 1961, la S.M.R. Société Métallurgique de Revigny ouvre ses portes. Elle est le résultat de la fusion de la Sté H. Giros et de la Sté des Aciers Fins de l’Est (SAFE). La nouvelle usine assure le calibrage d’aciers laminés.
Quelques maisons de la boulonnerie existent encore à cette époque. Elles seront détruites progressivement, à chaque construction de nouveaux bâtiments industriels, actuellement propriété du groupe Arcelor-Mittal.
Texte extrait du Document réalisé par l’association
« Le Dit de la Saulx »
Aujourd'hui, les entreprises ARCELORMITTAL ET SOGEFI se partage les lieux.
ArcelorMittal Revigny est le principal fournisseur français de barres et a une capacité de 100 000 t/an en étiré,écroûté ou rectifié. L’industrie automobile représente 75% de la production d’ArcelorMittal Revigny (équipementiers ou leurs fournisseurs). Le reste de la production est destiné à l’industrie de l’ingénierie mécanique, l’industrie hydraulique, l’agriculture, la construction et les stockistes.
Allevard Rejna Autosuspensions, marque du Groupe SOGEFI, est aujourd'hui l'un des plus grands producteurs de barres stabilisatrices, de barres de torsion, de ressorts à lames et de ressorts hélicoïdaux pour la suspension des véhicules.

Informations techniques

Lat, Lng
48.81889544.9793386
Coordonnées copiées
Altitude
145 m
Point d'intérêt mis à jour le 30/11/2023

Profil altimétrique

Auteur de la donnée

1 Place Pierre Gaxotte 55800 REVIGNY-SUR-ORNAIN France

Notes et avis

À voir autour
Voir plus
Ouvrir
Fermer
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾