L’activité de vannerie dans ce village est due à l’implantation de gitans. Le village a abrité
jusqu’à quatre-vingts vanniers. En 1910, on fabriquait
près de 120 000 paniers. Ils étaient ensuite transportés
sur les côtes atlantiques pour les sardiniers. Au départ les
paniers étaient transportés en charrettes à boeufs, puis par
train depuis la gare de Saint-Laurs. Tous les
habitants du village travaillaient à cette activité, faisant appel à plusieurs phases de conception. Les paniers
étaient confectionnés avec du taillis de châtaignier vieux
de sept ans, coupé en novembre puis fendu à la main et trié. En février avait lieu la cuisson des brins de bois dans
des fours ressemblant à des fours à pain. Ce bois était
ensuite mis à tremper dans des bassins, les trempoirs,
pendant deux à trois mois avant que le travail s’achève
par la confection des paniers, étape réservée souvent aux femmes.