Après avoir longé un bois d'épicéas, ce sentier aboutit dans la campagne. Les pentes, occupées par des prairies, sont à la bonne saison l'habitat d'un petit oiseau assez curieux : le pipit farlouse (Anthus pratensis). Souvent perché sur les piquets de clôture ou les fils barbelés, ce petit oiseau fait penser à une grive en miniature : ses parties inférieures pâles sont en effet fortement rayées de sombre. Le dessus est brun olive marqué de noirâtre. La queue noire assez courte est bordée de blanc. Mais c'est surtout le vol nuptial et le chant qui sont remarquables : l'oiseau s'élève en vol battu répétant toujours la même note. Soudain, il déploie les ailes et redescend en vol plané zigzaguant. Simultanément, son chant s'accélère jusqu'en trille. Ce vol, appelé "descente en parachute"? peut s'observer de mars à juillet dans les prairies, les friches et les landes, où l'oiseau installe son nid. En haut de ce sentier en côte, si nous nous retournons, une remarquable vue sur la vallée s'offre à nous. Contemplons-la. Très vite, nous aboutissons au coin du bois de Molû où notre itinéraire rejoint, sur une centaine de mètres, la "promenade des Chevreuils "“ BR01"?.