De l’autre côté de l’avenue, se trouve la cité-jardin du Bon Air construite à partir de 1921, avec deux cent huit maisons, en pleine campagne, loin de la ville à l’époque, dans un style comparable à celui de la cité-jardin de La Roue, mais moins intéressant.
Certaines façades, cependant, présentent d’intéressants jeux de briques typiquement Art Déco.
Son nom était destiné à convaincre les Bruxellois, expropriés de leurs quartiers d’origine par le voûtement de la Senne et le percement de la Jonction Nord-Midi (1911-1952), de déménager dans cet endroit isolé et difficile d’accès. Le nom des rues poursuivait le même objectif de promesse d’une vie plus saine presque à la campagne.
Dans la rue de l’Enthousiasme, juste après la clôture du jardin des premières maisons, à droite, s’ouvre un sentier très étroit.
Il s’agit d’une servitude imaginée par les concepteurs de la cité-jardin qui voulaient créer des espaces collectifs au centre des jardins privatifs. Elle conduit à une plaine de délassement, ceinte par les clôtures des jardins qui forment l’îlot.
La rue de l’Enthousiasme rejoint le début de la balade.
La cité n’a cessé de grandir jusqu’en 1953, mais reste isolée du reste de la Région bruxelloise surtout depuis la construction du Ring. On pourrait croire à un village périurbain si la place centrale (place Séverine) était occupée par une église et non par une école (voir la brochure Art Déco et Modernisme à Anderlecht).
Elle a fait l’objet d’une rénovation lente et lourde qui a redonné à ces maisons qui ont vieilli, tout le confort moderne.
Vous pouvez y accéder par l'arrêt Bon Air grâce au réseau des moyens de transport STIB (Bus 75) et au réseau De Lijn (Bus 116, 117, 118, 572, 810).
Sous réserve de changement : voir les sites web STIB et De Lijn