A l’entrée du parc des Etangs, le Hall of Fame forme, sur les piliers du Ring, un vaste espace d’expression d’art de la rue, qui s’étend sur plusieurs kilomètres et forme un véritable musée d’art contemporain, à ciel ouvert.
Des calligraffitis abstraits côtoient des œuvres de graffeurs, réalistes ou abstraites, parfois inspirées de la bande dessinée belge, voire des œuvres réalisées au pochoir, souvent plus stylisées.
Ces œuvres éphémères par essence, sont les palimpsestes du XXIe siècle, le principe pour les recouvrir est basé sur la méritocratie. En d’autres termes, un graffeur peut recouvrir l’œuvre d’un autre à condition de proposer une œuvre plus parfaite. C’est ce qui explique la foison d’œuvres de qualité qui évoluent sans cesse selon les progrès des techniques, des outils ou de l’actualité.
Au milieu de ce temple de la culture urbaine, la rivière qui le traverse de part en part, à ciel ouvert, forme un contraste saisissant, surtout l’abord du petit pont de fer qui la surplombe juste avant son entrée dans le parc des Etangs.