Le vallon du Meylemeersch

Sur la gauche, un chemin de ferme est planté de vieux saules têtards, par-delà un verger haute-tige de cerisiers, s’aperçoivent les anciennes haies de clôture de la propriété. Sur la droite, se dressent, envahies par la nature qui reprend petit à petit ses droits, les ruines de l’ancienne ferme et un verger mixte dont de vieux poiriers et un majestueux noyer.

Toute la vallée était jadis dotée de vergers que Bruxelles-Environnement tente de rappeler en replantant d’anciennes variétés d’arbres fruitiers de nos régions.

Au-delà du verger, s’étend en contrebas des bâtiments et parkings du site semi-industriel de CityDev, une plaine en légère pente, un ancien kouter rendu à la vie sauvage.

Un alignement remarquable de saules blancs, en forme de U, est un des plus longs et des plus hauts de la Région bruxelloise; il indique encore aujourd’hui les limites d’une ancienne pâture dont le 4ème côté se trouve le long de la rue Chant d’Oiseaux.

Le sentier traverse cette plaine et longe une mare dont jaillit un ruisseau qui doit rejoindre, au travers du bois, le Vogelzangbeek qui coule en contrebas.

Le petit plan d’eau est doté d’un ponton qui permet de mieux observer la faune et la flore au fil des saisons : au printemps, le chant des batraciens ; en été, le ballet des libellules ; en automne, le balancement au vent des roseaux d’un côté et des massettes de l’autre qui inlassablement épurent les eaux; en hiver, les rides aquatiques trahissent la présence de quelques poissons.

Le sentier se poursuit par l’avenue des Millepertuis bordée d’imposants tilleuls et permet ainsi d’accéder au quartier résidentiel.