Ce quartier résidentiel s’est construit autour du cimetière du Vogelenzang. Une sorte de cité-jardin bâtie dans les années ’50, entre style Spirou et néo-cottage.
La plupart des rues portent des noms de fleurs et certaines plaques de rue sont doublées d’une plaque émaillée représentant joliment la fleur en couleur.
Sur la gauche, l’avenue des Stellaires mène à un espace vert central important, le clos des Asters.
L’avenue des Millepertuis conduit à l’entrée monumentale du cimetière qui, avec ses dix-huit hectares d’espaces verts, mérite une visite à part entière, tant du point de vue naturaliste et paysager que du point de vue artistique avec ses nombreux monuments funéraires dignes d’intérêt.
Juste en face, un quadruple alignement de marronniers, marque l’allée centrale de l’avenue du Soldat britannique. Cet ensemble majestueux est repris à l’Inventaire régional des arbres remarquables.
La balade reprend l’avenue des Millepertuis jusqu’à la rue Chant d’Oiseaux.
En face, se dressent des bâtiments anciens, en briques, certains paraissent même abandonnés, en réalité, il s’agit de l’espace le plus ancien (1927) du Sint-Niklaasinstituut, ce qui reste du pensionnat pour garçons originel.
Les bâtiments scolaires actuels se sont développés de l’autre côté, dont un imposant bâtiment-tour d’entrée des années ’50 auquel on accède par la chaussée de Mons.
Le bâtiment n’a pas grand intérêt si ce n’est une curieuse tour dont l’aéra des combles a été choisi par un couple de faucons crécerelles pour y nicher depuis une vingtaine d’années. Les traces de déjections des rapaces se remarquent sur le mur, sous l’ouverture.
La rue Chant d’Oiseaux sort de l’espace urbain et conduit au centre sportif du Vogelenzang, une infrastructure communale qui étend ses terrains de sport sur tout le côté gauche de la rue.
Plus loin, un bâtiment de style rural, tout blanc, au toit de tuiles rouges contient la cafétéria du complexe, avec son grand auvent aux montants de bois qui sert de terrasse couverte, prolongé par un bâtiment plus bas pour les vestiaires; l’ensemble évoque les différents corps d’une ferme.
Au printemps (avril-mai), si vous êtes un promeneur patient, vous aurez peut-être la chance de voir les parents rentrer ou sortir de la cavité de la tour pour nourrir les fauconneaux.
Vous pouvez y accéder par la station de métro Eddy Merckx grâce au réseau des moyens de transport de la STIB.
Sous réserve de modifications : voir le site web STIB