En avançant, le mur d'enceinte se révèle aisément sur notre gauche, et à l'arrière des maisons, construites au 19e siècle sur le Tour de Ville, s'appuie sur ce solide mur. Nous sommes ici sur l'ancien chemin de ronde du village fortifié. Imaginez de l'autre côté, sur l'actuel "Tour de Ville" un fossé.
Continuons dans la rue Droite que nous suivons jusqu'au passage Marcou à gauche).
Cette "venelle" s'ouvre dans la rue de l'Horloge tout comme l'impasse des consuls que l'on trouve juste après.
Remarquons au rez-de-chaussée de presque chaque maison, de petites portes en bois qui ouvraient sur les cabanes à cochon. Jadis, et jusqu'à la guerre 39/40, chaque famille d'Entraygues élevait son cochon à demeure. Leurs excréments, répandus dans la cité quand ils sortaient de leurs appentis, étaient recouverts de paille et de fougères. Le tout constituait un excellent fumier utilisé pour les vignes des coteaux alentours. Hélas, une partie de ce fumier s'infiltrait lentement dans le sol et l'on imagine aisément combien les infiltrations de cette eau souillée dans les puits (200 à l'intérieur du village autrefois) causèrent de nombreuses et graves épidémies (typhoïde, choléra...).
Continuons jusqu'à l'angle de la ruelle de l'horloge.