Au temps des lavandières
Au milieu du XIXème siècle, les lavandières s’installent au pont du Beuvron, face au Moulin. Mais elles n’ont aucun abri pour se protéger du froid ou des intempéries, et aucune selle à laver ! Enfin, en 1878, la municipalité décide de construire un lavoir rue de Sully, à son emplacement actuel. Après la seconde guerre mondiale, « en plus des deux chaudrons, le lavoir était [encore] équipé de plusieurs selles et de tréteaux servant à l’égouttage… En ce coin de Sologne, les femmes s’affairaient debout ». Le rinçage du linge s’effectue directement dans le bief, à l’aide d’un gai-je (= bâton). Le lavoir sera progressivement déserté, avec l’arrivée de l’eau courante dans les maisons à la fin des années soixante.