Si autrefois nombre de bâtisses étaient construites en pan-de-bois, elles ont aujourd’hui presque disparu de Wallonie. Mirwart compte encore quelques témoignages de cette ancienne technique de construction mise en oeuvre en raison de sa rapidité d’exécution et son moindre coût économique. L’apparition de nouvelles techniques agricoles permettant de meilleurs rendements entraîne une mutation du paysage bâti traditionnel.Le pan-de-bois ou colombage disparaît comme matériau de construction au profit de la pierre. On assiste dès lors à une pétrification progressive de l’habitat rural. Sur la place du village, deux modestes bâtisses du 19e siècle conservent encore avec fierté leurs pans-de-bois, au-delà de quelques transformations.La petite ferme de gauche abrite sous son toit de tuiles un logis accompagné d’une étable et d’une grange. A l’origine, le remplissage des panneaux de bois était réalisé en torchis, mélange de terre et de paille, mais au cours du temps celui-ci a été remplacé par de la brique.La demeure repose sur un muret de maçonnerie en pierre. Ce soubassement joue un rôle essentiel dans la protection de la structure en pan-de-bois contre les infiltrations d’humidité ascensionnelle.La façade est percée d’ouvertures qui, pour la plupart, se nichent à l’intérieur d’encadrements adaptés aux caissons de l’ossature en bois.