Classée monument historique dès 1840, elle est bâtie à un emplacement stratégique, sur les chemins de Compostelle pour y accueillir les fidèles pèlerins et croisés, l’abbaye bénédictine de la Sauve-Majeure (étymologiquement sylva major, grande forêt) date des XIIe et XIIIe siècles. Cet ancien lieu sacré est un témoignage précieux de l’art roman. À l’époque, l’abbaye jouit d’un grand prestige et abrite à son apogée 300 moines. Riche et privilégiée, la Sauve-Majeure suscite convoitises et révolte. Elle subit des dégâts pendant la guerre de 100 ans et les guerres de religion. Néanmoins, son déclin est lent, ces richesses ne seront confisquées qu’à la Révolution. Elle deviendra ensuite une prison puis une école normale d’instituteurs.