Vous allez, ou venez de traverser les vignes du Bruel. Autrefois tout le coteau, bien exposé, était recouvert de vignes, principale richesse de Campouriez. Vers 1850, il y a eu jusqu'à 800 charretées, soit 1600 barriques de 250 litres. Au milieu des vignes il y avait toujours une maisonnette à deux étages. En bas, une petite étable pour attacher la paire de vaches qui était à l'attelage et une pièce au-dessus qui servait au vigneron à s'abriter, ranger ses outils et "casser la croute". L'eau des chéneaux était récupérée pour sulfater la vigne, le fumier des vaches et des brebis était utilisé comme fertilisant. De ce vignoble il ne subsiste que quelques vignes, la plupart entretenues par des vignerons pour leur consommation personnelle. Vous vous demandez toujours ce que signifie "Coustoubi" ? Ce mot vient des mots patois "coustou" : coteau et de "bi", qui veut dire vin. Un coustoubi est donc l'habitant des coteaux à vin.