C’est à la fin du XIXe s. que la Camargue, jusqu’alors vouée principalement à la culture du blé, se tourne vers la vigne. La possibilité d’inonder les terres via la proximité du Rhône, permit à partir des années 1870, de noyer les larves du parasite phylloxéra qui ravageaient le vignoble dans toute la France. Le vignoble camarguais put prospérer (8000 ha en 1930) comme l’illustre la présence des anciennes caves de Bühler, l’un des plus grands domaines viticoles de Camargue.