La peau ornée de taches vertes, ce petit crapaud au museau arrondi porte des ventouses au bout des doigts. Elles lui permettent d’escalader les parois des avens où il n’est pas rare pour les spéléologues de le croiser. Sous les pierres, il trouve de la place pour hiverner à moins qu’un sanglier ne les retourne et ne lui laisse aucune chance d’en réchapper. Dès qu’il fait doux, il se fait entendre. Son chant évoque le bruit de boules de pétanque entrechoquées.