L’airial, parfois décrit comme une sorte d’oasis dans le désert landais, est l’incarnation du « bonheur landais ». Au milieu des chênes majestueux, il constitue l’élément de base de l’urbanisation de petits groupements d’habitations qui se développent parfois en arc de cercle autour de l’airial initial. Solidement campé sur la lande, la toiture descend bien souvent très bas à l’Ouest pour limiter l’accroche des vents maritimes. L’airial Petit est un exemple de construction de cette zone côtière aux maisons cossues, avec un remplissage des colombages qui a été opéré à l’aide de mortier et de briques disposées obliquement.