C'est la deuxième porte fortifiée conservée de Parthenay.
Par définition lieu de passage, la porte de la Citadelle
fermait l’accès au quartier où, à l’abri de la populace,
les clercs et le seigneur de Parthenay dirigeaient la
Gâtine.
Aménagées à même les remparts, les geôles
sont encore visibles à proximité de l’actuel jardin
des Prisons. Elles font écho au fait que la justice était
rendue par le baron pour les crimes graves, par son
bailli pour les délits et affaires mineures. La question
était largement administrée à des accusés « mis sur
la sellette », qui se voyaient interrogés et torturés. La
sentence ultime demeurait la longue pendaison. Dans
le cas d’un délit grave, les portes étaient d’ailleurs
utilisées lors des pendaisons. Celles-ci attiraient
nombre de Parthenaisiens. En effet, le supplicié y était exhibé nu de façon à vérifier son trépas.