A Saint-Brieuc, arrivent dès l'été 1936 des réfugiés espagnols. Lui, fils de cordonnier, voit des enfants sans chaussures, des femmes et des hommes dépouillés, logés dans des conditions inhumaines. Louis Guilloux, alors responsable du Secours Rouge des Côtes-du-Nord, interpelle la préfecture pour soutenir ses frères humains.
Une fois les réfugiés espagnols arrivés à Saint-Brieuc par la gare de marchandises, ils sont dirigés vers "l'usine Bessèche". Le camp est installé au fond de la vallée, occupé par 500 réfugiés de juin à fin octobre. Ils y passent l'été avec interdiction de sortir.
En 1939, à la gare de Saint-Brieuc, l'écrivain se démène encore au sein de la commission d'accueil aux évacués qui fuient l'avancée des troupes allemandes et débarquent de toutes parts.
Photos : La rue de Gouëdic dans les années 1930.
Extrait audio : Pierre Petit, fils du secrétaire du Secours Rouge à l'époque de Louis Guilloux.