L’hiver et le printemps sont consacrés aux travaux d’entretien puis à la réparation du marais pour la récolte estivale.
En été, à chaque grande marée, le paludier remplit la vasière (réservoir de décantation) en ouvrant la trappe qui communique par le cui avec l’étier. Puis, il fait circuler l’eau dans une succession de bassins (cobier, fards, adernes) où elle progresse par gravité grâce à de minutieux réglages. L’eau s’évapore sous l’action du vent et du soleil. La salinité augmente, passant de 30-35g/litre d’eau de mer à 250-280g/litre dans les œillets (1) où le sel se cristallise.
Les marais salants sont une curiosité et un espace de découverte exceptionnelle. Mais ils restent avant tout un lieu de travail et de production, un milieu humide à l’équilibre écologique fragile.
Une fréquentation trop intense, des attitudes irrespectueuses risquent de mettre en péril ce patrimoine. Sachez que les marais sont des propriétés privées. Vous serez bien accueillis si vous restez sur le chemin prinicipal..