A l'âge du bronze, une communauté gauloise (les « Yadètes ») occupe le site et affirme son identité en érigeant le pourtour du promontoire de remparts.
• un rempart traversier barrant l'accès de terre : le mur gaulois appelé localement le « dossen »
• un rempart périphérique, courant le long de la falaise
Ces remparts deviennent progressivement un système de défense.
Ce système de défense est renforcé plusieurs fois à l'âge du fer. En choisissant d'y établir une garnison, les Romains transformeront cette place forte en véritable fortification en y ajoutant les maçonneries et en y aménageant des portes, retrouvées au nord (porte maritime), au sud et à l'est.
Seule une probable porte ouest n'a pu être retrouvée à cause d'éboulements importants dans cette direction.
Le mur gaulois ou rempart traversier est une construction massive de terre, de rochers et de poutres clouées. Ce genre d'ouvrage offre de grands avantages pour la défense des villes, car la pierre le défend du feu , et le bois des ravages du bélier.
Jules César dira dans ses commentaires sur la guerre des Gaules, ses difficultés pour abattre la puissance des peuples d'Armorique, qui « avaient pour habitude, en bâtissant leurs forteresses et leurs villages, de choisir les extrémités des langues de terre et des promontoires, de manière qu'elles fussent inaccessibles au troupes de terre à la marée montante, ce qui arrive deux fois dans l'espace de vingt-quatre heures, et inabordables aux navires qui s'échouaient sur les sables à marée basse. »