1994. P-L.FALOCI architecte
www.caue-observatoire.fr/ouvrage/centre-archeologique-europeen-du-mont-beuvray-base-scientifique-centre-de-recherche-restaurant-et-gites-pour-chercheurs/
Projet lauréat d’un concours d’architecture lancé en 1991. par la société d’économie mixte du Mont Beuvray, ce centre de recherche, ouvert en décembre 1994, vient compléter le Musée de la Civilisation Celtique afin de constituer un ensemble d’équipements à vocation scientifique et culturelle.
Cette construction est à la fois un laboratoire de recherche scientifique pour l’étude du site du Mont-Beuvray et un centre de ressources (documentation, formation, conférences) destiné aux chercheurs européens, dont la spécialité est l’étude de la civilisation celtique. Ce centre et ses annexes (restaurant et gîtes construits à proximité et disséminés dans le village) sont situés à quelques kilomètres du musée et reprennent un vocabulaire architectural identique, dont le fil conducteur est la recherche d’une intégration parfaite au site d’accueil en respectant au maximum le paysage et l’environnement.
Ce parti pris architectural est exprimé à travers des implantations soigneusement étudiées, une morphologie architecturale sobre et linéaire, et l’emploi de matériaux reflétant la nature environnante et son riche patrimoine archéologique (pierre locale, granit).
CENTRE DE CONSERVATION ET D’ETUDE
2014. P.-L. FALOCI architecte
L’équipement s’inscrit dans la continuité du Centre archéologique européen, sous forme d’une extension semi-enterrée du laboratoire de recherche scientifique qui a dû lui aussi subir une restructuration partielle de ses espaces.
La fonction de ce bâtiment est l’accueil, la conservation et l’étude des collections archéologiques.
Le parti pris architectural est de diminuer l’impact de la construction en l’enterrant pour moitié sous une couverture végétalisée, solution par ailleurs opportune pour renforcer l’inertie thermique indispensable à la conservation des dépôts de fouille. Les puits de lumière nécessaires aux circulations et aux bâtiments de bureaux, en corten brut et en verre, sont les seuls éléments visibles en couverture. L’équilibre déblais-remblais rejoint les thématiques inversées de fouilles archéologiques. L’objet sort de la terre, revient à la terre.