La mine et les travailleurs immigrés
Tout au long de son histoire, la mine va accueillir plusieurs vagues successives de travailleurs immigrés.
La 1ère vient d’Italie dès 1850. C’est la construction de la ligne de chemin de fer qui conduit de nombreux piémontais à s’installer à Cadolive et dans les environs. En effet, embauchés à Nice, ces travailleurs suivent la construction de la ligne jusqu’au Puits Castellane, où elle s’arrête. Et c’est ainsi que la plupart d’entre eux se retrouvent à travailler dans les mines ou à l’usine de ciment Lafarge. A Cadolive, la plupart des familles italiennes s’installent dans le quartier de Chantecoucou, lieu qui accueillait une gare et un site de triage du charbon qui a employé de nombreuses femmes. D’autres vagues se succèdent, notamment
après la guerre de 1914, les régimes totalitaires de Mussolini et Franco, poussent de nombreux
italiens et espagnols à venir s’établir ici. Sur d’autres communes du bassin minier, comme Gardanne, l’immigration a été surtout polonaise, arménienne puis algérienne.