Retranscription de l'audioguide :
" Cette peinture à la cire représentant le Jugement Dernier ne laisse personne indifférent. Et c’est bien là son but ! Elle résonne comme un avertissement et nous donne à voir ce qu’il adviendra, au moment du Jugement Dernier, de ceux qui se sont bien ou mal comportés de leur vivant…
Elle a été offerte par le curé d’Ennezat, Etienne Horelle, et par sa grand-mère Audine en 1405. 1405 ! Vous imaginez ? En six siècles, ses couleurs sont restées saisissantes !
Cette imposante peinture montre au centre le Christ souverain, chargé de répartir les Élus – à gauche du tableau - et les Damnés - à droite. En position assise, le Christ fait le signe de la bénédiction de la main droite, et de la main gauche, montre le sol. Il est entouré de deux anges soufflant dans un cor. Aux pieds du Christ, plusieurs personnages quittent leurs cercueils et semblent l’implorer. De part et d’autre du Christ, deux groupes de saints reconnaissables à leur nimbe doré, sont agenouillés en prière. Dans l’angle supérieur gauche du tableau, le Paradis est représenté comme une ville entourée de fortifications. Hum hum… étrange ressemblance avec les villes du XVe siècle… Les Élus qui y ont été acceptés regardent sereinement la scène entre les créneaux. En-dessous des fortifications, les deux donateurs sont représentés agenouillés en prière. A l’extrémité droite du tableau, l’archange Saint-Michel, debout dos au Christ, fait entrer les damnés de force en enfer. Ceux-ci représentés nus dans des tonalités claires, sont accueillis par Lucifer en personne. Sous les traits d’un monstre ailé noir et hideux, celui-ci leur tend la main droite et de sa main gauche, lève vers le ciel un trident. En-dessous de Lucifer apparaît le Léviathan. Ce monstre colossal ouvre son énorme mâchoire dans laquelle différents monstres ailés poussent les damnés. L’ambiance est effrayante… Vous trouverez une illustration de la scène des damnés dans votre carnet.
Face à la peinture, faites un quart de tour à gauche et remontez le déambulatoire pour vous rendre de l’autre côté du chœur, au niveau de la deuxième travée, devant la seconde peinture murale. En chemin vous allez passer devant les cinq chapelles rayonnantes éclairées par de beaux vitraux colorés du XIXe siècle. "