Le départ se fait depuis le carrefour situé au nord-est du lieudit Vignolles. Il n’y a pas de parking matérialisé, vous pouvez vous garer le long des chemins en prenant garde de ne pas empêcher la circulation. Depuis cet endroit, vous observez d’un coté la distillerie de Marcillac et sa haute cheminée, de l’autre les vignobles et le massif forestier en arrière plan.
Engagez-vous sur le chemin qui part en direction du cimetière, que vous longerez jusqu’à l’intersection. Laissant le cimetière sur votre droite, vous empruntez la route goudronnée qui part sur la gauche pour rejoindre le bourg de Marcillac. La boucle de randonnée part de suite sur la droite, comme l’indique la balise à l’angle, mais nous vous conseillons un détour par le village, qui rajoute à peu près 2 km aller/retour. Si vous souhaitez rester sur l’itinéraire, vous pouvez tout à fait prévoir cette visite à la fin de votre randonnée en vous approchant du village en voiture.
Poursuivant sur cette route, vous parcourez 300 mètres environ et débouchez sur la place de l’église sur votre droite. Un peu avant, à l’entrée du bourg, vous avez longé sur votre gauche l’ancienne distillerie et l’ancienne demeure du directeur de l’époque.
L’entrée de l’actuelle distillerie se trouve à une centaine de mètres sur la gauche, en prenant la direction de St Aubin de Blaye. Vous pourrez y observer, derrière de grandes baies vitrées, les 4 grands alambics en cuivre. Cette distillerie représente à Marcillac un intéressant patrimoine gastronomique local.
La distillerie est construite en 1936 dans les locaux d’origine encore visibles à l’entrée du village. En 1970, les locaux sont agrandis suite au regroupement sur le site de plusieurs sociétés sous la dénomination Distillerie vinicole du Blayais. La nouvelle société fabrique essentiellement les alcools industriels à partir des marcs de raisin des vignobles locaux. A partir de 1974, la distillerie est connue pour sa Fine de Bordeaux, eau-de-vie produite à base de vin blanc. Le marc de raisin est récupéré gratuitement chez les viticulteurs des environs, puis réparti dans d’immenses bassins à ciel ouvert, dans une forte odeur de chais. Aujourd’hui, la principale transformation est la fabrication de bio-carburants semi-finis. Ensuite, le raisin est séché, ce qui explique la vapeur d’eau que l’on voit sortir de la grande cheminée : la pulpe est utilisée comme engrais, le pépin est transformé en huile à Béziers.
Revenez sur vos pas pour retrouver la place de l’église et la Croix du cimetière qui marque le carrefour.