Construit traditionnellement à l’extérieur de la maison, chaque ferme possédait son four à pain à l’époque. A l’origine, la chambre de combustion, en forme de dôme, possédait une base, ou « sole » faite de glaise. Ce type de réalisation permettait de bien absorber la chaleur et de la restituer ensuite lentement en la diffusant par convection ; la pierre ou la brique diffusent, elles, une chaleur bien plus intense.
Des fagots de branches d’arbres constituaient du bon bois de chauffe (bois calorifère comme le chêne, le frêne ou l’aulne). Après vérification de la température à l’aide d’un épi de blé, soit environ 300 °C, on retirait les tisons et la cendre de la zone de cuisson, et le pain à cuire pouvait y être disposé.
A l’intersection, prenez à droite en direction du lieudit Les Chiches. Cette petite route descend pour traverser la rivière Livenne. Vous cheminez à présent sur la commune de Reignac, sous une petite forêt humide de feuillus. Un peu plus loin, vous passez près d’une ruine, vestige d’une ancienne habitation détruite par le feu. Quittez ensuite la route pour vous engager à droite, sur une piste DFCI (Défense de Forêt Contre l’Incendie), constituant un chemin pare-feu. Ces pistes ont été aménagées dans les massifs forestiers de Gironde suite aux grands incendies de 1949 afin d’améliorer la surveillance et de faciliter le passage des véhicules des services d’incendie et de secours. La circulation y est réglementée par la mise en place de panneaux signalétiques aux abords de la voirie. Au prochain croisement, prenez à gauche, puis rapidement à droite. Vous laisserez sur votre gauche un petit plan d’eau et poursuivez dans la forêt. Vous pouvez vous arrêtez au prochain carrefour, au cœur de la forêt mixte.