Cette mosaïque de boisements constitue un ensemble très intéressant. Par endroits, les plantations de pins maritimes, agrémentées d’ajoncs, bruyères et fragons petit houx, portent encore la trace de la grande tempête de 1999. Ces parcelles, aux lignes géométriques, contrastent avec les forêts de feuillus, où chênes pédonculés et sessiles, châtaigniers et robiniers faux acacia favorisent un sous-bois riche, diversifié. C’est ici le paradis des Geais des chênes et des pics, autant que de la salamandre tachetée, amphibien qui tend à disparaitre de nos campagnes, et qui trouve ici un repos hivernal de qualité. En bord de chemin, les randonneurs les plus avertis pourront détecter nombre d’indices de présence de mammifères : des coulées, végétation piétinée par les passages répétitifs de la faune, des boutis, terre retournée par le sanglier recherchant sa nourriture, ou autres laissées et empreintes…
Poursuivez la piste DFCI, en face. Au prochain carrefour, poursuivez tout droit, après avoir traversé avec vigilance. Un fond sonore vous indique que vous vous rapprochez de l’autoroute A10. Une balise jaune et verte vous invite à poursuivre le sentier sur la droite. Ce chemin débouche sur la route goudronnée D254, à hauteur du lieu-dit Vignolles, que vous rejoignez en partant sur la droite. Sur votre droite à quelques dizaines de mètres de la route, vous apercevez les vestiges d’un ancien moulin à blé.