Cette vallée sèche, aux frontières de la Sologne, est une singularité géologique. Les flancs du vallon sont constitués de colluvions argilo-siliceux, tandis que le fond est constitué de calcaires marneux. On retrouve donc, en plus des landes et chênaies acidiphiles typiques de Sologne, des pelouses sur sables calcaires, formant une configuration rare en Sologne.
De nombreuses espèces patrimoniales sont présentes en ces lieux et le vallon est, de ce fait, classé en ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique) depuis 2003.
Un point complémentaire vous apportera des informations sur les espèces en présence.
Dans les végétations de landes, croissent des espèces typiques et patrimoniales comme la Bruyère à balais (Erica scoparia), haute bruyère aux fleurs verdâtres, le Genêt ailé (Genista sagittalis), petit genêt dont les tiges sont pourvues de larges ailes, le Ciste en ombelle (Cistus umbellatus) ou encore le Sésamoïde pourpré (Sesamoides purpurescens).
On peut facilement trouver au bord du chemin la Renoncule des marais (Ranunculus paludosus) ainsi que le Bugle de Genève (Ajuga genevensis).
Les pelouses des sols calcaires au fond du vallon permettent quant à elles d'observer la Germandrée petit-chêne (Teucrium chamaedrys) ainsi que la Campanule agglomérée (Campanula glomerata), toutes deux appréciant les sols basiques.
Dans le but de valoriser et de mieux prendre en compte la flore des sentiers de randonnées et plus largement celle du territoire du Loiret, un partenariat s'est constitué entre le Département et la délégation Centre-Val de Loire du Conservatoire botanique national du Bassin parisien.
Ces deux structures travaillent depuis de nombreuses années en étroite collaboration, entre autres pour allier entretien des emprises routières végétalisées et protection de la flore, et depuis 2015 sur les sentiers de randonnée. L'objectif de ce dernier axe est notamment de souligner auprès des promeneurs les richesses botaniques que recèlent les nombreux circuits qui parsèment le département.